Comme moi en entendant ce mot, vous avez du vous demander ce qu’est la sérendipité !
En me penchant dessus, j’avais appris que c’est un concept énoncé au XVIIIe siècle par Horace Walpole :

serendipity, fait de découvrir quelque chose fortuitement et par sagacité alors que l’on est à la recherche de quelque chose d’autre.

Un exemple : les post-it de 3M. Le produit découvert était une colle ratée, son application inattendue fut le succès que l’on sait.
Quel rapport, me direz vous,  avec l’asset management ?

Vous avez constaté que depuis plusieurs années, la gestion d’actifs se cherche en réaction à la crise de confiance des clients.
Pendant ce temps, sur le web, on voit un fourmillement de projets, d’évolutions, de business models, d’approches clients.
L’asset management est une industrie très retranchée sur ses rites, habitudes et coutumes qui a du mal à renouveler ses propositions et à s’adapter aux nouvelles demandes des clients.

La quantité considérable de données que fournit le web crée par ailleurs une certaine confusion pour qui aborde leur traitement par un raisonnement classique.
Pourtant, le cycle de vie produits et services se raccourcit considérablement et l’entrepreneur dynamique se doit de rester à la pointe pour dégager une différenciation et une image.

La sérendipité, dans sa version moderne, c’est à dire l’art de trouver des applications originales et différenciantes a partir des outils et services existants, est un excellent atout pour trouver une réponse stratégique à ces paradoxes.

En particulier parce que, dans la gestion d’actifs, comme dans toute industrie, les solutions et les offres nouvelles sont déjà dans les entreprises. Le « truc » est de les mettre à jour !

Cela dit, la sérendipité doit être contingentée et réclame une expertise ainsi que la capacité à véhiculer des concepts d’un domaine à l’autre : les enseignements d’un domaine ou d’une industrie peuvent servir à une industrie totalement différente.

La sérendipité est l’application de l’intuition au marketing stratégique. L’intuition est le résultat de l’expertise.

Les neurosciences nous expliquent qu’il faut 10 ans pour faire un expert (principe parfois appelé « la règle des 10000 heures » – « the 10000 hours rule »).
L’expert « talentueux » sera capable de mettre ces ensembles en perspective car il est capable de relier des expériences apparemment sans rapport immédiat.
En d’autres termes l’utilisation de la sérendipité est l’utilisation du principe selon lequel on peut profiter du hasard

(certains diront : la chance n’existe pas, ceux qui savent la saisir, oui !).

Nous voyons donc que cela permet de garder l’agilité qui source efficacement les centres de rentabilité.
Les sociétés de gestion de fonds et les sociétés de distribution de fonds peuvent trouver là l’outil qui permettra de répondre aux envies des investisseurs en plus de répondre à leurs besoins.
Optimiser marges et croissance, tout en travaillant de manière plaisante.

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